jeudi 26 mars 2015

La généalogie, une passion dangereuse !

Voilà presque deux ans que je n'ai pas publié sur ce blog !

Ce n'est pas pour autant que je n'ai pas eu d'activité généalogique, même si je fais régulièrement des pauses, et que ces derniers mois, sur ma branche française, j'ai arrêté de remonter pour me concentrer sur les contemporains pour trouver des photos anciennes de mes ancêtres (recherches sur lesquelles je ferai probablement un article).

Depuis, je suis également retourné là où j'avais commencé, en 2011, mes toutes premières recherches généalogiques : le Pérou (eh oui, je n'ai pas commencé par le plus simple ! J'ignorais totalement à quel point la généalogie était développée et facilitée en France !).
Certains d'entre vous auront sûrement déjà découvert une partie de mes "aventures" dans mon carnet de route, publié dans le numéro 212 de La Revue française de Généalogie en juin 2014.

Première page de mon carnet de route généalogique publié dans la RFG.

Depuis ce premier voyage généalogique, bien que ma généalogie française m'occupait pas mal, j'avais en tête de retourner au Pérou, continuer mes recherches, et interroger des anciens avant qu'il ne soit trop tard. Mais étant donné le coût du voyage, je reportais chaque année.

L'été dernier, je me décide enfin à partir, à la dernière minute, en achetant mon billet le 11 juillet pour un vol partant de Paris le 14 juillet !

Le vol arrivait à Lima, où je voulais passer le moins de temps possible, en essayant de voir un maximum de famille, en faisant plusieurs rencontres par journée. Une grosse partie des provinciaux partent vivre à Lima, et donc une très grosse partie des cousins de mon grand-père (que je n'ai jamais connu car mort en 1985, soit deux ans avant que je naisse) et de ma grand-mère (que je connais très mal, rencontrée quand j'avais 7 ans, puis en 2011 très rapidement, à cause de conflits familiaux), sur lesquels je comptais pour me raconter des anecdotes et la vie dans les villages de mes grands parents.

Il y avait aussi quelques centres d'archives que je voulais voir là-bas (Archives militaires, et Archives de la Nation), et j'avais repéré sur internet un vendeur de vieux livres, qui possédait des ouvrages que je cherchais : une monographie en deux volumes de Parinacochas, la province d'origine de ma grand-mère, et un petit livre sur le "peuple" dont était issu mon grand-père, que j'avais pu consulter à la médiathèque du Musée du Quai Branly. Ca faisait un moment que je voulais me procurer ces livres assez rares pour en savoir plus sur mes origines, l'arrivée des espagnols dans les régions concernant ma famille, etc.

J'ai donc pu faire tout ça en quelques jours, enregistrer mes grands-oncles et autres vieux oncles plus ou moins éloignés raconter plein de belles histoires, avec l'application dictaphone de ma tablette, que j'avais emmenée avec moi pour pouvoir montrer l'arbre assez facilement, sur l'application Geneanet, car c'était trop compliqué d'imprimer les différentes branches. Et elle me servait aussi à montrer quelques photos de famille et questionner les différents membres pour avoir plus de détails sur ces photos.
J'ai pu acheter les livres que je voulais, et me faire offrir un autre livre que je recherchais, récent celui-ci, sur l'histoire des alentours du village de ma grand-mère, donc un peu plus précis que la monographie, traitant un peu plus des familles, etc. Un peu plus précis, mais pas forcément très fiable étant donné que l'auteur (un cousin assez éloigné, de toute façon tout le monde cousine dans ces villages, sans que ça remonte à très loin non plus) ne se base presque que sur la tradition orale et en fait des affirmations dans son livre.

Les livres que j'ai pu me procurer lors de mon dernier voyage.

Aux archives militaires, ils n'ont pas trop envie de travailler, alors je n'obtiens rien, même pas vraiment d'explications. Dans la paroisse où ont été baptisés ma mère et ses frères et sœurs, la dame de l'accueil est très gentille, mais le prêtre est très désagréable et j'ai dû négocier ferme pour qu'il me laisse finalement chercher les actes de baptême de mes oncles, tantes et ma mère, et surtout de pouvoir les photographier. Car un de mes objectifs était de retrouver la trace du mariage religieux de mes grands parents, n'ayant que des versions différentes sur le lieu à chaque fois selon les témoignages, et en espérant que ceci me permettrait d'avoir plus de précisions sur la naissance de mon grand-père, dont je n'avais toujours pas trouvé l'acte de baptême (l'état civil n'existant pas encore dans le village où il est né à l'époque), alors que j'avais trouvé celui d'autres membres de sa famille.

Je prends le car un peu précipitamment aussi, pour une dizaine d'heures de route de nuit en direction d'Ayacucho, tout content de mes rencontres, avec de belles photos en souvenir, des enregistrements...
J'ai même eu entre les mains la photocopie d'une photo de mon arrière-arrière-grand-mère (grand-mère maternelle de ma grand-mère), ce qui était une belle surprise au Pérou, où la photographie n'était pas aussi développée qu'en France à l'époque.

Ayacucho est la capitale de la Région d'Ayacucho, où se trouvent les provinces natales de mes grands parents. Celle de mon grand-père est toute proche de la capitale, et celle de ma grand-mère à une vingtaine d'heures de bus. Ici, un oncle doit m'héberger. Le lien est assez lointain, je l'ai rencontré en 2011 en même temps que j'ai appris son existence, mais c'est grâce à lui que j'ai pu remonter une branche jusqu'à fin 1600, car il possédait des copies de testaments. Ces testaments étaient un autre de mes objectifs important, car ils se trouvaient aux Archives Régionales, à Ayacucho, et je comptais bien chercher d'autres branches que celles que cet oncle avait, lui, pour des histoires classiques de terrains et non pas pour la généalogie.

Vue sur la place principale d'Ayacucho

Le car part de Lima, il fait quelques arrêts à différentes gares routières, où d'autres passagers montent. L'étage est presque vide. A un moment, un gars vient s’asseoir à côté de moi, et me parle assez rapidement, en me demandant où je vais, et quand je vois qu'il est originaire d'une commune voisine de celle de mon grand-père, je lui parle un peu de mes recherches.

Il mange des biscuits et m'en propose. J'en mangerai deux.
Il était déjà tard avant tout ça et le sommeil venait, en regardant le DVD pirate qu'ils nous passaient.

Lorsque je me réveille, tout le monde est descendu, le bus est arrivé à destination, et je ne me serais pas réveillé si quelqu'un (personnel du bus ? Je ne saurais pas dire...) ne m'avait pas tapoté l'épaule pour m'avertir. Quelques secondes pour émerger et je me rends compte que la sangle de ma petite sacoche où j'avais mes papiers et mon argent était détachée. J'ai alors le réflexe de regarder dans mon sac à dos, et ma tablette avait disparu, tout comme mon appareil photo... Je m'affole, je me lève, mais je n'ai pas tous mes moyens, je suis comme saoul, je n'arrive pas à marcher droit, je n'arrive pas à parler clairement. Dehors, il n'y a plus personne, à part du personnel, et un autre passager, qui dit ne plus trouver son ordinateur portable...

Sur le coup je n'y avais même pas pensé, mais très vite les gens vont tous me dire la même chose : "Te han pipeado", "on t'a drogué".
Il est vrai que l'altitude aurait pu me provoquer ce genre de choses, mais ça n'a jamais été le cas avant, et pour que l'on me vole des choses qui étaient coincées entre moi et la vitre, il fallait que la personne soit sûre et certaine que je n'allais pas me réveiller.
Je ne pense pas que les biscuits y soient pour quelque chose, car je ne me suis pas endormi d'un coup juste après, je somnolais déjà avant, et je somnolais après. Il y a plus de chances pour que la personne m'ait fait inhaler quelque chose pendant que je somnolais, afin d'être sûre que j'ai un sommeil lourd et pouvoir chercher tranquillement dans mes affaires. Car à part la sangle qui avait été laissée défaite, on avait pris le temps refermer mon sac à dos, après avoir choisi la tablette et l'appareil photo, et pareil pour la pochette de mon sac-à-dos, où se trouvaient quelques câbles qui correspondaient à mes appareils.

J'ai eu un peu de chance dans le sens où on m'a (bizarrement) laissé ma carte bleue, mon passeport, et mes cartes d'identité péruvienne et française. Je pense que la personne n'était intéressée que par ce qui pouvait lui procurer de l'argent cash, une tablette et un appareil photo numérique se revendent facilement à bas prix, et les 400 euros que j'avais sur moi allaient directement dans sa poche.

Car de l'agence Civa, avec laquelle je pensais voyager en sécurité, pour une fois que je ne voyageais pas dans des petits bus miteux.

La police est arrivée très rapidement, mais a complètement bâclé son travail. Je suis tombé sur la moins compétente d'entre eux, qui faisait traîner les choses. Mes connaissances me disent que de toute façon, l'agence du car a dû payer la police pour taire un peu l'affaire, la corruption étant très courante là-bas.
Ils me feront faire un test d'urine, dans un gobelet en plastique jetable, identique à ceux qu'on utilise aux soirées, devant tout le monde en leur tournant juste le dos. C'est déjà hallucinant de faire faire ça dans un gobelet, mais encore plus, quand ils m'ont dit que les analyses se faisaient à Lima, donc à plusieurs heures de routes de là, avec rappelons-le, un gobelet, donc un récipient non hermétique, et qui n'est même pas fermé du tout en fait. Mais ça je n'en prendrai conscience que le lendemain, car sur le coup j'étais vraiment sonné, ailleurs, je ne réalisais pas tout...

Tous les jours, la police me dit de revenir le lendemain, que les vidéos tournées aux deux arrêts au début du voyage, au moment de la montée des passagers, allaient arriver, et qu'on pourrait voir si je reconnais quelqu'un. Au final j'aurai passé plus d'une semaine à Ayacucho, sans rien faire à part aller voir la Police qui me faisait tourner en bourrique.
Avec les 50 soles donnés par le personnel des différentes compagnies de la gare routière qui s'était gentiment cotisé en voyant ma détresse et mon état, j'ai pu me payer un rapide aller retour un après midi dans la commune où se trouvent les registres paroissiaux du village de mon grand-père. J'y trouverai enfin l'acte de mariage religieux des mes grands-parents, avec le lieu précis ! Je trouve également l'acte de baptême de mon arrière-grand-père, bien qu'il faudra le vérifier car il y avait également un homonyme d'après le fichier excel de la paroisse. J'ai ensuite passé la nuit dans le village de mon grand-père, et suis rentré le lendemain dans l'après-midi à Ayacucho. Dans ce village, une "tante" éloignée me dit que j'ai eu beaucoup de chance, qu'en tant qu'infirmière elle a déjà vu des gens ayant été drogués, dans un état assez alarmant, avec convulsions et autres trucs assez flippants. Bref, ç'aurait pu finir très très mal...

Je n'avais plus le temps, plus vraiment l'argent, et plus la motivation de continuer les recherches et le voyage.
Ce n'était pas que matériel, sur cette tablette j'avais de très précieux et émouvants enregistrements de témoignages, et sur mon appareil de très jolies photos...

Je finis par rentrer à Lima gratuitement, en me battant un peu avec l'entreprise de car avec laquelle j'avais voyagé.

A Lima j'en profite pour revoir quelques membres que j'avais vus à mon arrivée et reprendre quelques photos avec un appareil qu'on m'avait prêté.

Il ne me reste de toute façon plus beaucoup de temps avant de rentrer à Paris, où j’emmènerai tout de même avec moi un petit trésor à mes yeux : des broderies dont on m'avait si souvent parlé, que réalisait mon arrière-grand-mère sourde muette "Upa-Nati" (Natividad, la mère de ma grand-mère). Ces broderies sont d'autant plus importantes pour moi qu'elles m'ont été offertes par le demi-frère de ma grand-mère, dont j'avais appris l'existence en 2011 peu de temps avant de le rencontrer, et qui m'avait bien mieux reçu que ma propre grand-mère. C'est en partie parce qu'il était persuadé que je venais cette année 2014 que je me suis décidé à prendre mon billet, car "il m'attendait". J'ai bien fait, car il nous a quittés en décembre, avec ses histoires, anecdotes, son sourire permanent. Je regrette de ne pas être retourné au Pérou quelques fois de plus entre 2011 et 2014. Je ne l'aurai vu que 3 fois en tout, quelques heures, avec quelques coups de fil entre mon voyage de 2011 et celui de 2014, mais sa mort m'a vraiment affecté, un peu comme s'il avait été mon grand-père péruvien. Les enregistrements et les belles photos que j'avais avec lui se sont envolés avec le connard qui aura revendu mes appareils pour une bouchée de pain, mais resteront dans ma tête et dans mon cœur.

Les broderies de mon arrière-grand-mère Upa-Nati, offertes par mon grand-oncle Aquiles...

9 commentaires:

  1. Je découvre ton (votre si tu préfères) blog à l'occasion de cet article. Quand j'ai vu ce nom, Geneajunkie, je me suis tout de suite dit que cela allait me plaire,et je ne me suis pas trompée. J'ai été complétement happée par ton histoire, et très touchée par sa conclusion. Merci.

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  2. Merci à toi pour ton très gentil commentaire :) (et oui, tu peux me tutoyer).
    Et content que mon blog et mon article t'aient plu.
    Je pensais faire un court article en n'évoquant presque que le passage du car, sans plus de détails, mais ça a terminé en pavé, comme à mon habitude. Mais bon, apparemment, d'après ce que tu me dis, ça va ce n'est pas trop fatigant à lire !

    Et tu as découvert mon blog comment ? Via Twitter ?
    Du coup je découvre le tien à mon tour. Je vais aller voir ça d'un peu plus près, et me mettre à jour des autres blogs à l'occasion. J'ai un peu du mal à suivre...

    Et concernant le nom de mon blog, quand on arrive dessus et qu'on voit le peu d'articles et mon rythme de publication, on doit se dire qu'il est trompeur ! Mais je suis un vrai "geneajunkie", même si je ne publie pas beaucoup, et même quand je fais des pauses, je suis en manque ! Une vraie drogue quoi ! ;)

    Merci encore.

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    1. Via Généaveille. Je comprends parfaitement pour le terme "junkie" (même si j'arrive à faire des pauses, je reviens toujours à la généalogie en courant). Ce n'est pas parce que l'on publie peu que l'on ne peut pas être un junkie de la recherche !
      Pour ma part, je suis un peu droguée à la généalogie et à l'écriture, mais mes articles (même quant ils partent en vrille) sont tous garantis sans substance illicite ;-) Voilà pourquoi le terme Junkie me parlait tant.
      J'avoue que suis assez impressionnée par ce voyage au Pérou. C'est autre chose que de faire de la généalogie en France, tellement "facile" avec l'existence et la mise en ligne de nombreuses archives...

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    2. Hum... J'hésite (arghh, je ne peux pas éditer !), mais je vais tout de même corriger cette énorme faute qui se balade dans mon commentaire "quand ils partent en vrille" et pas "quant ils partent en vrille"... Il semblerait que ce bout de phrase m'ait mis la tête à l'envers ;-)

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    3. Hmm tiens c'est l'occasion de demander, mais Généaveille c'est quoi ? Je vois ça mentionné régulièrement sur Twitter. Je suis un peu à la ramasse, il y a quelques temps encore j'étais complémentent dépassé par Twitter, et je suis toujours pas hyper à l'aise avec alors que plein de généalogistes moins jeunes le sont parfaitement !

      Oh mais en France il y a moyen de partir à l'aventure aussi, pour interroger des anciens aussi, J'ai traversé la France en stop pour ça, et aller consulter des archives qui n'ont pas été mises en ligne ! ;) Bon c'est sûr, ça sera toujours un peu moins l'aventure qu'au Pérou ! Et puis là au final je n'ai pas vécu tellement d'aventures comparé à mon voyage en 2011 et mes toutes premières découvertes des terres de mes grands-parents :)

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  3. Généaveille, c'est disons un magazine interactif, créé grâce à Flipboard par Sophie Boudarel, de la Gazette des Ancêtres : tu as des liens vers des articles traitant de généalogie, avec leur titre, parfois les quelques mots du début, et une illustration issue de l'article (d'ailleurs, tu fais la une, si ça t'intéresse ;-) ). Tu peux aller voir directement, notre ami Google connaît Généaveille !

    C'est en Italie qu'il faudrait que je parte, à la recherche de ma branche paternelle. Il ne reste malheureusement plus aucun vivant pour me renseigner, mais il y a toujours les lieux, et les archives ! Ce sera plus compliqué que la France (je ne parle pas italien), mais beaucoup moins que le Pérou ! Généalogiste voyageur, non ?

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  4. Je réponds que maintenant mais j'ai regardé vite fait après ton message et j'ai vu ça pour la "une" ! :D Et merci pour l'explication !

    Et bien pars en Italie ! :D Plus aucun vivant ? Il y a souvent des vivants qu'on ne soupçonne pas (oncles et tantes un peu éloignés) mais qui nous apportent finalement de super infos et anecdotes ! C'est sûr que ça va être plus compliqué qu'avec nos archives numérisées, mais bon moi j'ai commencé par là, au Pérou, et c'est après que j'ai découvert qu'en France tout était si facile ! Et puis même sans parler italien, il y a moyen de se débrouiller, ça reste relativement proche du français ou de l'espagnol ! ;)
    Mais hmm c'est peut-être un peu délicat de poser la question ici, en commentaire public sur le blog, mais tu n'as connu personne de ta branche italienne ? Même les plus proches de toi ne peuvent rien te donner comme info (père, grands-parents) ?
    Et de quel coin d'Italie ? Moi aussi il faudra tôt ou tard que je parte là-bas faire mes recherches, en Sardaigne !
    J'aime l'aventure oui, et le stop tout ça, ça donne encore plus de piment, de rencontres, etc ! Et généalogiste voyageur oui, mais c'est pas ma faute, c'est ma généalogie qui me fait voyager ! Même si je n'ai pas besoin de ça pour voyager ! Mais c'est un bon prétexte ! Et entre le Pérou, la Sardaigne, les îles Baléares, ça va y a pire comme destination pour des vacances généalogiques ! :p (Bon y'a aussi l'Allemagne, qui fait un peu moins rêver et où ça va être chaud niveau langue pour moi !)

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    1. Mes grands-parents paternels (tous deux décédés) sont arrivés en France quand ils étaient petits (l'un des Marches, l'autre de la Vénétie), dans les années 20, ce qui explique l'absence de lien avec l'Italie. Mes arrière grands-parents sont décédés en France, mais je n'ai qu'une idée approximative du lieu et de la date. Je compte aller faire un tour dans les cimetières et les mairies des lieux concernés prochainement (dès que le mot "vacances" sera d'actualité).
      Je sais où commencer mes recherches en Italie, je suis même déjà allée une fois dans la ville natale de mon grand-père, et j'espère bien y retourner. Et pour tuer le temps, ne parlant pas un mot d'espagnol (par contre, si tu as besoin d'aide en allemand...), j'apprends l'italien ;-) !
      Tu as une sacrée généalogie en tout cas. Tout le monde n'a pas l'occasion de voyager comme ça avec ses ancêtres !

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    2. Et ton père non plus ne sait pas où sont décédés ses grands-parents ?
      En tout cas, tu y as peut-être déjà pensé, et tu l'as peut-être déjà fait, mais les dossiers de naturalisation peuvent vraiment être une mine d'infos, surtout les plus récents ! Donc il serait intéressant de trouver ceux de tes grands-parents, s'ils ont été naturalisés bien évidemment. Il y aura peut-être des indications sur leurs parents, et si tu n'as pas de date précise pour le décès, c'est pas très grave vu qu'on a les tables décennales !

      Et ça va tu as l'air assez aventurière aussi alors, avant de partir pour la Sardaigne ou Minorque, moi je préfère m'assurer que les premiers actes que je cherche y sont bien ! Pour le Pérou, c'était un peu différent, j'étais obligé d'y aller pour commencer ! Et pour continuer d'ailleurs, ils sont pas très aidants :(

      J'ai quelques bases en italien si tu as besoin aussi :), j'en ai fait deux ans au lycée, j'ai pas mal perdu, mais j'ai déjà aidé à lire et traduire des actes corses sur des forums par exemple.
      Et pour l'allemand, c'est très gentil, et ça tombe bien parce que je viens d'avoir une réponse des archives de Dortmund, et c'est trop approximatif avec Google traduction, mais je crois que tu vas regretter de t'être proposée, c'est un peu long ! :p

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